par Claire Morin | 11 décembre 2024
Au Québec, le poulamon se retrouve essentiellement dans le Saint-Laurent, soit de l’estuaire moyen jusqu’au lac Saint-Pierre. Le poulamon revêt une importance économique et culturelle, étant exploité par la pêche récréative et commerciale. Le poulamon joue un rôle crucial au sein de l’écosystème de l’estuaire du Saint-Laurent en occupant une position clé dans le réseau trophique.
L’objectif général du plan d’action du MELCCFP sur le poulamon atlantique est de proposer des priorités de recherche et de mettre en place des outils de suivi afin d’assurer une gestion durable de l’espèce au Québec. Les actions retenues vont permettre au Ministère de prioriser et de structurer les efforts qu’il envisage de déployer au cours des prochaines années.
par Claire Morin | 6 décembre 2024
De nombreux aménagements d’habitat sont réalisés au Québec pour améliorer la qualité de la pêche récréative à l’omble de fontaine. Un rapport sur l’efficacité de ces aménagements a toutefois démontré que ceux-ci ne permettent pas toujours d’atteindre les objectifs visés. Ce guide vise à orienter les promoteurs à poser un meilleur diagnostic sur les problématiques d’habitat et les facteurs limitant la productivité des populations afin d’avoir une vision globale du plan d’eau et de réaliser des interventions plus efficaces.
Chaque chapitre traite d’un facteur potentiellement limitant : morphologie et hydrographie, exploitation, communauté, habitat de croissance, habitat de reproduction et autres enjeux. Et chacun présente une brève synthèse des connaissances scientifiques, un protocole de caractérisation et des valeurs de référence pour poser un diagnostic. Enfin, un arbre décisionnel soutient le promoteur dans son analyse globale des différents facteurs permettant d’évaluer la pertinence de réaliser une intervention.
Ce guide accompagne ainsi les promoteurs dans l’évaluation d’un plan d’eau afin de les guider dans le choix et la décision d’entreprendre une action visant à améliorer ou rétablir les rendements de pêche. Cette approche vise à s’assurer que les interventions répondront à une problématique bien identifiée et que les investissements permettront l’atteinte des objectifs.
par Claire Morin | 6 décembre 2024
Les populations de touladis (Salvelinus namaycush) au Québec font l’objet d’un plan de gestion depuis 20141. Depuis la mise en oeuvre de ce plan de gestion, l’exploitation du touladi dans les territoires fauniques structurés se fait selon un contingent (quota) annuel, ce qui signifie qu’une quantité définie et limitée de touladis, peu importe leur longueur, peut être conservée par les pêcheurs annuellement.
Historiquement, le quota annuel a été revu à la hausse en 2016, passant de 450 à 550 touladis. Ce contingent a été maintenu jusqu’à présent.
Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de touladis au lac Mitis, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) a réalisé quatre inventaires normalisés2 depuis 1989. Le dernier inventaire du lac a été réalisé du 21 au 24 août 2023 par la pose de 15 filets maillants dans l’habitat du touladi. Ce bilan présente les principaux résultats de cet inventaire et les tendances qui s’en dégagent.
par Claire Morin | 25 novembre 2024
L’inventaire aérien de la population de cerfs de Virginie dans la zone 5 ouest, couvrant 725 km², a été réalisé entre le 27 et le 31 janvier 2023. Cette zone présente une densité de population de cerfs élevée, estimée à 10,2 cerfs/km² − bien au-dessus de l’objectif écologique de 5 cerfs/km². Les fortes densités, constatées depuis plus de trente ans, sont attribuées à des habitats favorables, à un faible taux de mortalité hivernale et à l’absence de prédateurs naturels efficaces.
L’inventaire a permis de survoler 250 parcelles présentant des conditions de neige favorables. Les cerfs étaient majoritairement observés en milieu boisé. Les résultats indiquent la nécessité d’ajuster les méthodes d’inventaire en fonction des nouvelles réalités environnementales, comme les changements climatiques. Ainsi, bien que la densité de la population de cerfs ait diminué de 28 % depuis 2014, il demeure pertinent de poursuivre des actions proactives pour maintenir un équilibre écologique. Le Ministère prévoit maintenir les mesures de gestion afin de réduire les densités, notamment des mesures pour encourager la récolte de cerfs sans bois. La mise à jour des aires de confinement et la sensibilisation des chasseurs sont également jugées essentielles pour une gestion efficace des populations de cerfs.
par Claire Morin | 25 novembre 2024
L’inventaire aérien de la population de cerfs dans la zone 8 sud a été réalisé du 19 au 25 janvier 2023. Cette région, majoritairement forestière et agricole, présente des densités de populations de cerfs jugées trop élevées depuis plus de 30 ans, ce qui suscite des préoccupations liées à la cohabitation humaine, entre autres. L’étude visait à estimer la population de cerfs et à évaluer l’impact de la nouvelle réglementation sur la chasse mise en œuvre en 2020.
L’approche « par zone » a été utilisée. L’inventaire a permis d’estimer la population à 3 259 cerfs, soit une densité de 5,45 cerfs/km², reflétant une diminution de 42 % par rapport à 2012. Cette diminution est singulière, car d’autres indicateurs de suivi pointeraient vers la stabilité. La majorité des cerfs se trouvaient dans des boisés. Bien que les conditions climatiques aient été favorables, des facteurs tels que la vitesse de vol et la densité de la couverture végétale pourraient avoir influé sur le dénombrement. L’inventaire souligne la nécessité de mettre à jour la cartographie des aires de confinement, car celles-ci pourraient ne plus répondre aux besoins hivernaux des cerfs. Le Ministère s’engage à poursuivre le suivi et la gestion des populations de cerfs en collaboration avec les différents partenaires.
