par Marie-Claude Boileau | 9 février 2021
Bilan du suivi de l’exploitation de l’éperlan par la pêche blanche réalisée sur la baie des Ha! Ha! à Ville Saguenay, dans l’arrondissement de La Baie, à l’emplacement de L’Anse-à-Benjamin et à celui de Grande-Baie.
Depuis 2006, l’équipe régionale de la Direction de la gestion de la faune effectue un suivi de pêche à l’éperlan sur le Saguenay, grâce à la précieuse collaboration des pêcheurs. Les données récoltées comprennent la proportion des groupes d’âge représentés parmi les poissons pêchés, le succès de pêche, la taille moyenne des éperlans ainsi que le bilan de la situation. La saison 2020 a été caractérisée par un bon succès de pêche.
par Marie-Claude Boileau | 1 février 2021
Des aménagements fauniques ont été réalisés au Trou à Barbotte en 2014 afin d’améliorer la connectivité entre la rivière Saint-Maurice et un étang enclavé, et d’augmenter la superficie des habitats du poisson et la diversité des milieux humides. L’objectif du présent projet consistait à quantifier l’utilisation du secteur aménagé par les poissons, à mesurer les changements survenus dans la composition du milieu humide et à évaluer la stabilité de l’aménagement. Il s’agissait en 2019 de la troisième et dernière année d’évaluation des aménagements (2015, 2017 et 2019).
par Marie-Claude Boileau | 1 février 2021
Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs fait état des connaissances actuelles et des priorités d’action en acquisition de connaissances rigoureuses sur les populations et sur l’exploitation de l’omble de fontaine anadrome (OFA).
L’omble de fontaine est dit anadrome lorsqu’il migre en zones estuarienne ou côtière pour gagner en taille avant de retourner se reproduire en rivière. Dans les divers habitats exploités, l’OFA fait ainsi le bonheur d’un grand nombre d’adeptes de la pêche.
L’état de situation de l’OFA pointe vers des tendances à la baisse des populations exploitées. En effet, la qualité de cette pêche a diminué au cours des 30 dernières années et 50 % des populations bénéficiant d’un suivi montrent des signes de surexploitation. Diverses autres causes peuvent aussi expliquer cette situation, dont la dégradation des habitats et l’introduction d’espèces invasives.
Le plan d’action, s’échelonnant de 2019 à 2023, a pour but d’améliorer les suivis à l’échelle provinciale et d’assurer une cohérence avec les diverses initiatives régionales déjà en place. Ces actions ont été élaborées afin d’orienter les stratégies de gestion de l’OFA en tenant compte des différentes réalités biologiques et socio-économiques régionales.
par Audrey Verreault | 25 janvier 2021
Avis de recherche forestière n° 157
Une sylviculture laissant du bois mort sur les sols forestiers semble bénéfique pour certains groupes d’arthropodes, dont les collemboles. Ces organismes sont à peine visibles à l’oeil nu, mais ils jouent un rôle majeur dans la décomposition de la matière organique. Ils constituent également une ressource alimentaire pour plusieurs espèces d’insectes et d’amphibiens comme les salamandres. Toutefois, malgré leur grande abondance et leur diversité, ils demeurent très peu étudiés en milieu forestier.
par Audrey Verreault | 21 janvier 2021
Avis de recherche forestière n° 159
Mondialement, l’évaluation de la naturalité oppose généralement les forêts aménagées aux forêts jugées naturelles. Toutefois, le fait qu’une forêt soit aménagée ne signifie pas nécessairement qu’elle soit altérée. Ainsi, nous avons adapté ce concept pour produire un indicateur global, intégrateur et opérationnel en nous basant sur la variabilité des attributs clés de la forêt. En mesurant plutôt l’écart entre la forêt aménagée et la forêt naturelle, notre indicateur pourrait être utile pour déterminer des enjeux de durabilité de l’aménagement forestier et valider l’efficacité de la mise en oeuvre de l’aménagement écosystémique.