À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Tables de rendement pour les plantations d’épinette noire et les plantations de pin gris au Québec

Avis technique SSS-06

Les plantations monospécifiques d’épinette noire et de pin gris représentent une importante proportion des plantations du Québec. Il est donc important de bien estimer leur rendement futur. Nous proposons ici de nouvelles courbes de rendement pour les plantations de ces deux essences. Celles-ci s’appuient sur des observations provenant de plantations âgées jusqu’à près de 60 ans. Elles prévoient divers attributs dendrométriques des plantations pour une période allant jusqu’à 100 ans, et ce, en fonction de l’indice de qualité de station (IQS) et de la densité de reboisement.

Les tables de rendement sont disponibles ici.

Protocole standardisé d’inventaire du hibou des marais dans le Québec méridional

Le hibou des marais est l’un des hiboux ayant la plus grande aire de répartition dans le monde. Malgré cette répartition étendue, le nombre d’individus semble décroître d’année en année. La principale hypothèse concernant ce déclin serait la perte et la modification de son habitat, mais peu d’information est disponible sur les causes précises du déclin observé mondialement. L’état de la population au Québec est mal connu. Toutefois, les effectifs seraient en diminution. La population du sud du Québec est estimée à moins d’une centaine de couples. Ainsi, sur le territoire québécois, l’espèce est désignée « susceptible d’être menacée ou vulnérable » selon la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables.

Afin de mieux connaître l’état de la population québécoise, des inventaires spécifiques à ce hibou sont de mise. Le présent protocole fournit une approche méthodologique standardisée et rigoureuse d’inventaire pour le suivi de la population du hibou des marais. Il vise à accompagner les biologistes et techniciens de la faune du Ministère, les consultants, les ornithologues, les bénévoles et les acteurs du milieu dans sa réalisation. Il couvre uniquement la partie du sud du Québec accessible par le réseau routier. Ce protocole standardisé est également destiné à être utilisé lors d’évaluations environnementales.

Enfin, ce protocole vise à outiller l’observateur dans l’élaboration de son plan d’inventaire,  dans l’identification de l’espèce, des habitats et des comportements de reproduction, ainsi que dans la recherche des menaces pesant sur l’espèce.

Système de suivi des populations de caribous forestiers du Québec et de caribous montagnards de la Gaspésie

L’état de plusieurs populations de caribous forestiers du Québec et de la population de caribous montagnards de la Gaspésie est précaire. Devant cette situation, le Gouvernement du Québec s’est doté d’un Plan d’action pour l’aménagement de l’habitat du caribou forestier ainsi que d’un Plan d’action favorisant le rétablissement de la population de caribous de la Gaspésie, lesquels prévoient un suivi accru des populations de caribous du Québec.

Le système de suivi des populations de caribous forestiers du Québec et de caribous montagnards de la Gaspésie a pour but de standardiser et d’améliorer les connaissances sur la répartition, l’abondance, la tendance démographique des populations ainsi que sur l’état de santé des individus. Il détermine les indicateurs biologiques pertinents au suivi des populations de caribous, présente leurs méthodes d’acquisition et émet des recommandations quant aux analyses préconisées.

Le système de suivi vise trois populations isolées (Val-d’Or, Charlevoix, Gaspésie), ainsi que dix secteurs d’étude dans l’aire de répartition continue de caribous forestiers. Il est composé de douze indicateurs biologiques regroupés sous quatre thèmes : l’état des populations, la démographie, l’état de santé et les patrons d’utilisation de l’habitat.

Une fiche synthèse est disponible à ce sujet.

Protocole standardisé d’inventaire de la tortue des bois au Québec

La tortue des bois est la plus terrestre des sept espèces indigènes de tortues d’eau douce du Québec. La répartition de cette tortue est irrégulière dans la province et elle est associée aux rivières sinueuses dont le fond est sablonneux et pierreux. Plusieurs menaces affectent les populations et la survie de l’espèce. Ainsi, sur le territoire québécois, l’espèce est désignée « vulnérable » selon la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables. En raison de ce statut de protection, la tortue des bois fait l’objet d’une surveillance accrue au Québec.

Afin de mieux connaître sa répartition québécoise, des inventaires spécifiques à cette tortue sont requis. Le présent protocole fournit une approche méthodologique standardisée et rigoureuse d’inventaires pour la détection de la tortue des bois. Il vise à accompagner les biologistes et techniciens de la faune du Ministère, les consultants et les acteurs du milieu dans la réalisation d’inventaires sur les rivières du Québec. Ce protocole standardisé est également destiné à être utilisé lors d’évaluations environnementales de projets pouvant perturber son habitat.

Enfin, ce protocole vise à outiller les chargés de projet dans l’élaboration de leur plan d’inventaire. Il fournit également aux équipes de terrain les informations nécessaires à la détection de cette tortue sur terre et dans l’eau, à l’identification de l’espèce, à la description de ses habitats, ainsi qu’à la recherche des menaces pesant sur la tortue des bois.

Qualité de l’érable à sucre dans l’unité d’aménagement 064-71

Avis technique de recherche forestière

Historiquement, les industriels forestiers du Québec s’approvisionnaient peu en bois d’érable à sucre provenant des secteurs situés dans le nord de l’aire de répartition de l’espèce. On soupçonne que ce choix s’explique par une forte proportion de coloration de cœur sur la découpe des billes de sciage, l’abondance des taches de minéralisation et la faible proportion d’arbres de belle qualité apparente. Afin de documenter leur qualité interne et leur rendement en billes de sciage, nous avons échantillonné des érables à sucre provenant de différents secteurs au Québec, y compris l’unité d’aménagement 064-71 et son pourtour, un territoire relativement nordique pour l’érable à sucre.