par Marie-Claude Boileau | 20 juillet 2020
Le lac Bitobi, d’une superficie de 89 ha, est localisé dans la municipalité de Grand-Remous et relié à la rivière Gatineau près du barrage Mercier. Une pêche expérimentale normalisée a été effectuée en 2017 et en 2018 par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs selon une prise de mesures sur les populations de poissons avec un protocole scientifique normé. L’information obtenue permet l’évaluation de l’état de la population de dorés jaunes. Ce document a pour but de résumer les principales constatations issues de la pêche expérimentale 2017-2018 et les tendances qui s’en dégagent.
par Audrey Verreault | 17 juillet 2020
Guide d’utilisation qui présente les différentes fonctionnalités de la carte interactive Forêt ouverte, notamment comment utiliser les cartes prédéfinies, personnaliser une carte en y ajoutant des couches, utiliser l’outil de mesure et télécharger des données.
par Audrey Verreault | 16 juillet 2020
Paru dans Canadian Journal of civil engineering 20: 518-527
Le gouvernement du Québec a mis sur pied, au début des années 1980, un programme d’assainissement des eaux afin d’améliorer la qualité de ses cours d’eau. Ce programme, quoique essentiel pour le maintien de la qualité de l’environnement, crée un grave problème de gestion des boues issues des stations d’épuration. Dans cette étude, du compost provenant de l’usine de compostage de Plattsburgh a été mélangé au substrat de culture du pin gris (Pinus banksiana Lamb.) afin de vérifier si ce type de compost peut être utilisé pour la production de plants forestiers en récipients. Ainsi, la croissance de plants de pin gris en récipients, cultivés dans un substrat renfermant des proportions en volume de 80% de tourbe et 20% de vermiculite, fut comparée à celle de plants dont la tourbe (80%) fut remplacée par différentes proportions de compost (20, 40, 60 et 80% ). Après une saison de croissance sous tunnel, les meilleurs taux de croissance en hauteur, diamètre au collet et biomasse sèche des plants de pin gris furent obtenus avec le témoin suivi, par ordre décroissant, des traitements compost 20, 40, 60 et 80%. Dans cette expérience, l’utilisation du compost de stations d’épuration comme composante dans le substrat de culture a causé une diminution significative de la croissance du pin gris et ceci pourrait s’expliquer principalement par une carence en azote dans les plants de pin gris. Cependant, l’ajustement de la nutrition azotée et des conditions culturales en utilisant du compost pourrait permettre de produire des plants en récipients aux dimensions équivalentes à celles des plants sans compost et d’incorporer du compost dans le substrat tel que dans le traitement compost 20% utilisé dans cette étude, puisque les paramètres de croissance des plants de ce traitement se rapprochent le plus des plants témoins.
par André Boily | 16 juillet 2020
Avis de recherche forestière no 145
L’aménagement écosystémique (AE) vise à réduire les écarts entre les forêts aménagées et les forêts naturelles dites « préindustrielles ». Dans cette étude, nous avons utilisé une base de données construite à partir d’archives de l’arpentage primitif (1790-1950) afin d’analyser la composition des forêts préindustrielles et de déterminer les écarts avec la composition moderne. L’objectif est d’offrir de nouveaux outils aux aménagistes qui leur permettront de définir les enjeux de composition aux échelles de perception de la classification écologique pour ainsi affiner les cibles de composition de l’AE.
par André Boily | 16 juillet 2020
Mémoire de recherche forestière no 183
La structure des paysages engendrée par les perturbations naturelles, le climat et le milieu physique permet de déterminer des états de référence pour l’aménagement écosystémique. La composition à l’échelle des paysages forestiers est l’un des enjeux clés de l’aménagement écosystémique. Dans cette étude, nous utilisons une base de données construite à partir d’archives d’arpentage contenant plus de 160 000 observations de la végétation couvrant la période 1790-1950 afin de reconstruire la composition des forêts préindustrielles et les changements survenus depuis dans le Québec méridional (principalement au sud du 49e parallèle). Les changements ont été mesurés selon différents niveaux du système hiérarchique de classification écologique des forêts du Québec.
Nos résultats indiquent des changements de composition importants. Les forêts préindustrielles étaient à dominance résineuse et mixte (épinettes [Picea spp.], sapin baumier [Abies balsamea (L.) Mill.], bouleau jaune [Betula alleghaniensis Britton], thuya occidental [Thuja occidentalis L.], pins [Pinus spp.], pruche [Tsuga canadensis (L.) Carrière]) et ont évolué vers des forêts actuelles dominées beaucoup plus par les feuillus (forte augmentation des érables [Acer spp.], des peupliers [Populus spp.] et du bouleau à papier [Betula papyrifera Marshall]). Cependant, la composition préindustrielle ainsi que les changements de composition variaient de manière importante à l’échelle régionale et se structuraient aussi à une échelle plus fine le long des toposéquences.
Cette étude procure aux aménagistes un outil permettant de déterminer, pour un territoire donné, à la fois les espèces cibles pour l’aménagement écosystémique ainsi que les sites les plus propices où concentrer les efforts d’aménagement. Ces états de références historiques doivent cependant être utilisés avec précaution dans le contexte des changements climatiques, qui pourraient affecter les conditions favorables à la présence de certaines espèces.