par Marie-Claude Boileau | 21 janvier 2020
Ce document relate les connaissances actuelles sur la répartition du méné d’herbe (Notropis bifrenatus) dans le but de faciliter le suivi de son évolution au cours des années à venir considérant son statut d’espèce vulnérable. La recherche s’est effectuée dans plusieurs plans d’eau de l’Estrie en 2017 où les données récoltées confirment la présence du méné d’herbe dans le lac Memphrémagog et les ruisseaux Batchelder et Bunker.
par Marie-Claude Boileau | 16 janvier 2020
En raison de l’extrême rareté et précarité de l’espèce, la population de chevalier cuivré (Moxostoma hubbsi), une espèce menacée vivant uniquement au Québec, est soutenue par la reproduction artificielle depuis 2004 dans le but de reconstituer le stock reproducteur.
Parallèlement, un suivi du recrutement des jeunes chevaliers de l’année est effectué dans la rivière Richelieu depuis 1997. Cet échantillonnage est retenu comme un indice de performance des mesures de conservation et de soutien à la population.
Les activités de reproduction artificielle se sont déroulées du 3 au 26 juin 2013 au lieu historique national du Canal-de-Saint-Ours, plus précisément à la passe migratoire Vianney-Legendre.
par Marie-Claude Boileau | 16 janvier 2020
Le chevalier cuivré (Moxostoma hubbsi) est une espèce menacée vivant uniquement au Québec, qui est soutenue par la reproduction artificielle depuis 2004 dans le but de reconstituer le stock reproducteur de cette population unique à l’échelle mondiale.
Comme les mâles reproducteurs se faisaient de plus en plus rares (taux de recapture élevé depuis 2007 et abondance en déclin) et que l’asynchronie parfois importante entre les mâles et les femelles lors de leur capture limitait les performances du plan de reproduction, des travaux visant le développement de protocoles de cryopréservation de la laitance ont été amorcés en 2012.
Ces travaux visent d’abord à remédier aux problèmes rencontrés, mais permettent également de maximiser la diversité génétique de l’espèce par la production d’un plus grand nombre de familles.
par Marie-Claude Boileau | 14 janvier 2020
On trouve des populations de tortues des bois exclusivement dans le nord-est de l’Amérique du Nord. Au Québec, l’aire de répartition de la tortue des bois se limite au sud du 49e parallèle. Il existe des populations de cette espèce de part et d’autre du fleuve Saint-Laurent, dans les régions physiographiques du Bouclier canadien, des Appalaches et des basses-terres du Saint-Laurent.
Les actions de rétablissement réalisées au cours des dernières années ont ciblé la plupart des régions où l’espèce vit. Le nombre de populations répertoriées au Québec à la suite d’inventaires est en progression, ce qui porte à croire que de nouvelles populations seront localisées à l’avenir. Comme la situation de la majorité des occurrences demeure précaire, la poursuite des activités de rétablissement s’avère essentielle pour contrer les principales menaces pesant sur l’espèce (mortalité routière, exploitation agricole, forestière ou de carrières, perte, modification ou fragmentation des habitats, collecte, garde en captivité et commerce illégal). En protégeant adéquatement les principaux habitats et en réduisant les mortalités découlant des activités anthropiques, une amélioration de l’état des habitats et des populations est possible.
Le GMO de la tortue des bois considère que le rétablissement de l’espèce est réalisable. En conséquence, le but du Plan de rétablissement de la tortue des bois est de maintenir ou d’améliorer l’état des habitats et des populations de tortues des bois afin que des populations viables évoluent dans l’ensemble de l’aire de répartition de l’espèce au Québec.
par | 14 janvier 2020
Ce rapport présente les analyses de sélection de l’habitat du tétras du Canada à partir de données issues de deux projets de recherche effectués dans les sous-domaines de l’érablière à bouleau jaune et de l’érablière à tilleul. Les analyses portent sur la composition des peuplements forestiers sélectionnés par l’espèce à l’échelle du domaine vital. Par la suite, un modèle de qualité de l’habitat (MQH) du tétras du Canada est proposé sur la base de ces résultats et les prévisions du modèle sont comparées aux résultats d’un inventaire de tétras effectué au sud du Québec. Une approche par sélection de modèles basée sur le critère AICc a été utilisée. Le meilleur modèle prédit la probabilité de présence du tétras à partir de la proportion occupée par les peuplements d’épinettes, de feuillus, les peuplements en régénération et les milieux humides présents dans le domaine vital (25 ha). La probabilité de présence moyenne prédite par le modèle est significativement supérieure aux points d’inventaire avec présence de tétras comparativement aux points sans présence de tétras ( = 0,44, erreur type = 0,04, n = 73 et = 0,21, erreur type = 0,01, n = 374 respectivement; F = 36,64, p < 0,0001). Ces résultats sont encourageants, mais une validation formelle à l’échelle du domaine vital du tétras est nécessaire avant de conclure à la validité du MQH.