À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

État de situation du doré jaune dans la rivière des Outaouais – bief du lac Dollard-des-Ormeaux. Bilan des inventaires de 2002 et 2022

La gestion des populations de dorés dans la zone 25 au Québec (zone 12 en Ontario) est balisée par le plan de gestion des pêches pour la rivière des Outaouais produit par le gouvernement de l’Ontario avec le soutien du gouvernement du Québec. Depuis 2008, une taille maximale de 40 cm s’applique pour le doré jaune du 1er mars au 15 juin, tandis qu’aucune limite de taille n’est en vigueur le reste de l’année. Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de dorés jaunes dans le bief du lacDollard-des-Ormeaux de la rivière des Outaouais, le gouvernement du Québec y réalise des inventaires normalisés, dits Fall Walleye Index Netting (FWIN). Un inventaire a eu lieu en 2002, dans le cadre duquel 53 filets maillants ont été posés du 23 septembre au 3 octobre et un deuxième en 2022, où 48 filets ont été posés du 3 au 18 octobre. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats de ces inventaires et les tendances qui s’en dégagent. Parallèlement, depuis 2009, le gouvernement de l’Ontario réalise dans le même secteur des inventaires de communauté, dits Broad-scale Monitoring (BsM), qui comportent deux méthodes d’échantillonnage au filet maillant, dont la méthode North American (NA), qui est normalisée et utilisée par plusieurs organisations en Amérique du Nord poursuivre les populations de dorés jaunes. Les résultats obtenus par la pose de 36 filets entre le 4 juillet et le 20 juillet en 2023 sont présentés à des fins comparatives.

État de situation du touladi au lac de l’Est. Bilan de l’inventaire de 2022

Les populations de touladis (Salvelinus namaycush) au Québec font l’objet d’un plan de gestion depuis 2014. Depuis sa mise en œuvre, seuls les poissons longs de 60 centimètres ou plus peuvent être conservés au lac de l’Est, et ce, afin d’assurer la reproduction de l’espèce. Avant 2014, la rétention des touladis de moins de 40 centimètres ou de plus de 55 centimètres était permise. Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de touladis au lac de l’Est, au Bas-Saint-Laurent, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) réalise des inventaires normalisés depuis 1991. Le dernier inventaire a été réalisé le 18 août 2022 par la pose de 10 filets maillants dans l’habitat préférentiel du touladi, et 24 touladis ont été capturés au total. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats de cet inventaire et les tendances qui s’en dégagent.

État de situation du touladi au lac Bondy – Bilan de l’inventaire de 2022

En 2022, le lac Bondy, situé dans la zone d’exploitation contrôlée de chasse et pêche (zec) Petawaga, a été étudié par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) dans le but de vérifier l’état de santé de la population de touladi exploitée.

La pêche normalisée montre un habitat estival qui est optimal pour le touladi. Selon plusieurs indicateurs, cette population semble être toujours en santé. Les individus sont de petite taille et s’alimentent essentiellement de plancton. Ce qui nous amène à considérer cette population comme étant planctonophage. Néanmoins, cette population demeure à surveiller avec attention, au cours des prochaines années, demeurant fragile à l’exploitation. 

L’épinette blanche peut-elle s’adapter aux gels printaniers tardifs?

Paru dans Le Progrès forestier Printemps 2025: 18-20.

Globalement, divers événements climatiques extrêmes s’intensifient dans les forêts boréales. Dans ce contexte, la fréquence des gels tardifs pourrait augmenter au printemps dans le futur. Quelles sont les conséquences de ces événements sur les jeunes plantations d’épinette blanche? Est-il possible de produire des plants mieux adaptés?

 

Inventaire aérien de l’orignal dans la zone de chasse 13. Rapport d’inventaire – Hiver 2017

L’inventaire aérien de l’orignal de la zone de chasse 13, excluant la réserve faunique La Vérendrye et les parcs nationaux d’Aiguebelle et d’Opémican, visait à estimer les principaux paramètres démographiques de la population d’orignaux. Cet inventaire constitue la première couverture complète de la zone de chasse 13 telle qu’elle a été définie en 1999 et correspondant aux limites administratives de la région de l’Abitibi-Témiscamingue. L’inventaire réalisé entre le 19 janvier et le 17 février 2017 a permis d’estimer la densité hivernale de la population à 2,6 orignaux/10 km2 d’habitat (tableau 1). Par rapport au dernier inventaire aérien de la partie ouest de la zone de chasse effectué en 2005, ceci représente une stabilisation de la population. À propos de la structure de la population, elle a évolué comparativement au dernier inventaire. Les mâles adultes composent 15,9 % de la population hivernale, les femelles adultes, 65,7 % et les faons, 18,4 %. C’est dans les segments des femelles adultes et des faons que l’on observe un changement significatif comparativement à 2005, alors qu’ils représentaient respectivement 57,7 % et 25,6 % de la population. La productivité a ainsi diminué significativement pour atteindre 28,0 faons/100 femelles, alors que cette valeur était déjà considérée comme moyenne avec 44,4 faons par 100 femelles à l’inventaire précédent. Le taux d’exploitation total à l’automne 2016 (année restrictive) a été estimé à 11,0 %, alors qu’un taux de 14,3 % avait été observé pour la partie ouest de la zone en 2004. Rappelons que le plan de gestion de l’orignal 2012-2019 avait pour principal objectif d’ augmenter la population pour qu’elle atteigne 3,2 orignaux/10 km2 dans cette zone, afin de maintenir une récolte intéressante pour la chasse sportive et de soutenir l’intérêt pour la chasse.