par Claire Morin | 19 mars 2025
Ordonnance prise en vertu du Règlement de pêche du Québec (1990) qui modifie le contenu de ce Règlement en ce qui concerne les périodes, les contingents, les engins et méthodes de pêche et les limites de longueur ou de poids pour les poissons applicables à la pêche sportive pour une zone ou à une partie de celle-ci.
par Claire Morin | 19 mars 2025
On dénombre 16 espèces d’oiseaux de proie diurnes au Québec. Ces lignes directrices encadrent l’inventaire des nids de ces oiseaux − autres que l’aigle royal et le faucon pèlerin – à l’aide de drones. La réalisation d’inventaires pour ces deux espèces, que ce soit par les méthodes classiques ou avec des drones, est encadrée par des protocoles distincts.
Ce document a été écrit dans le but d’accompagner les biologistes et techniciens de la faune du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, les consultants et les acteurs du milieu de la conservation dans la réalisation d’inventaires de nids d’oiseaux de proie diurnes à l’aide de drones. Il encadre : 1) la recherche de nids au sommet d’arbres et de structures anthropiques; 2) la validation de l’activité de nidification; 3) la détection et le dénombrement des œufs et des jeunes dans un nid connu. Il est également destiné à être utilisé lors d’études d’impacts de projets nécessitant le suivi de la nidification d’oiseaux de proie diurnes.
Toute utilisation de drones à des fins de suivi de nids d’oiseaux de proie doit être rapportée au Ministère, qui vérifiera si les travaux doivent être autorisés.
par Claire Morin | 19 mars 2025
La tortue géographique est une espèce vulnérable qui est relativement rare au Québec. Il est estimé que 40 % des populations seraient en bonne situation, alors que 50 % des populations seraient en situation précaire. Les populations de tortues géographiques en situation précaire sont généralement de petite taille et associées à quelques observations ponctuelles. L’espèce serait en situation précaire dans plusieurs localités au Québec et elle pourrait disparaître de ces endroits au cours des 50 prochaines années en absence de mesures de protection renforcées.
Le présent protocole vise à standardiser la méthode utilisée pour détecter, identifier et dénombrer les tortues géographiques sur un site.
Il a été écrit dans le but d’accompagner les biologistes et les techniciens de la faune du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, les consultants et les acteurs du milieu de la conservation dans la détection et l’identification de la tortue géographique. Ce protocole standardisé est également destiné à être utilisé lors d’études d’impact ou d’autres projets nécessitant la détection de la tortue géographique.
par Claire Morin | 6 mars 2025
Ce document présente les résultats d’un inventaire de l’ours noir (Ursus americanus) réalisé en 2022 dans la pessière à mousses au Saguenay–Lac-Saint-Jean, dans un secteur d’environ 400 km2 situé à l’est du lac Péribonka. La technique d’inventaire utilisée est celle de capture-marquage-recapture avec reconnaissance individuelle par génotypage des poils. Nous assumons que les oursons de l’année n’ont pas été échantillonnés par le dispositif utilisé.
Toutes les étapes de l’inventaire ont été réalisées avec succès. Quatre-vingt-dix pour cent (45/50) des stations de collecte de poils ont été visitées par un ours au moins une fois au cours des cinq semaines de l’inventaire. Les analyses génétiques ont permis de déterminer que 26 mâles et 15 femelles (41 génotypes) ont visité au moins une fois une des stations. Les ours ont été capturés d’une à quatorze fois chacun, et la plupart des recaptures ont eu lieu dans une station voisine située à moins de 5 km de la station où est survenue la capture initiale.
Nous avons estimé la densité dans le secteur d’étude à 0,52 ours d’un an ou plus par 10 km2 à l’aide de modèles spatialement explicites (intervalle de confiance [IC] à 90 % = 0,36 à 0,68, précision = 31 %).
par Claire Morin | 6 mars 2025
Ce document présente les résultats d’un inventaire de l’ours noir (Ursus americanus) réalisé en 2023 dans la sapinière à bouleau blanc en Gaspésie dans un secteur d’environ 1350 km2 situé à l’est de Murdochville. La technique d’inventaire utilisée est celle de capture-marquage-recapture avec reconnaissance individuelle par génotypage des poils. Nous assumons que les oursons de l’année n’ont pas été échantillonnés par le dispositif utilisé.
Toutes les étapes de l’inventaire ont été réalisées avec succès. Soixante-dix pour cent (70/100) des stations de collecte de poils ont été visitées par un ours au moins une fois au cours des cinq semaines de l’inventaire. Les analyses génétiques ont permis de déterminer que 37 mâles et 48 femelles (85 génotypes) ont visité au moins une fois une des stations. Les ours ont été capturés d’une à quatorze fois chacun, et la plupart des recaptures ont eu lieu dans une station voisine située à moins de 5 km de la station où est survenue la capture initiale.
Nous avons estimé la densité dans le secteur d’étude à 0,86 ours d’un an ou plus par 10 km2 à l’aide de modèles spatialement explicites (intervalle de confiance [IC] à 90 % = 0,69 à 1,02, précision = 19 %).