À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Où en sommes-nous avec les pluies acides?

Avis de recherche forestière no 180

L’augmentation des émissions de polluants atmosphériques acidifiants au cours du dernier siècle a perturbé le fonctionnement des écosystèmes forestiers. Heureusement, les mesures mises en place dans les années 1990 ont permis de réduire les émissions de ces polluants. Les suivis environnementaux de bassins versants forestiers réalisés par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) démontrent les effets bénéfiques de ces mesures sur la qualité des précipitations et sur la santé des écosystèmes forestiers.

Où en sommes-nous avec les pluies acides?

Paru dans Progrès forestier Automne 2023: 4-6

L’augmentation des émissions de polluants atmosphériques acidifiants au cours du dernier siècle a perturbé le fonctionnement des écosystèmes forestiers. Heureusement, les mesures mises en place dans les années 1990 ont permis de réduire les émissions de ces polluants. Les suivis environnementaux de bassins versants forestiers réalisés par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) démontrent les effets bénéfiques de ces mesures sur la qualité des précipitations et sur la santé des écosystèmes forestiers.

Inventaire aérien de la population de caribous forestiers (Rangifer tarandus caribou) Detour

Un inventaire aérien a été effectué du 8 au 25 février 2022 sur un territoire de 33 203 km² couvrant l’aire de répartition hivernale de la population de caribous forestiers Detour, telle que délimitée par le gouvernement du Québec. Cette population, dont l’aire de répartition chevauche les provinces du Québec et de l’Ontario, a parfois été désignée comme la harde de La Sarre ou harde frontalière lors de travaux antérieurs. Un total de 338 individus ont été dénombrés au cours de l’inventaire, incluant 83 caribous au Québec et 255 en Ontario. La population était composée au moment de l’inventaire d’environ  22,4% de faons, représentant un recrutement de 39,9 faons/100 femelles. Le rapport des sexes dans la population s’établissait à 37,8 mâles/100 femelles. Selon les taux de détection estimés au cours de l’inventaire, l’abondance totale de la population Detour à l’hiver 2022 se situerait entre 446 et 465 individus. Ces travaux représentent la première estimation d’abondance de l’ensemble de la population transfrontalière Detour. La comparaison des présents résultats avec ceux issus de travaux antérieurs est limitée puisque ces derniers ne couvraient que certaines portions de l’aire de répartition de la population. Néanmoins, plusieurs signes semblent indiquer que la population Detour aurait subi une réduction d’abondance depuis les années 1980.

Inventaire aérien de la population d’orignaux (Alces alces) de la réserve faunique de Portneuf – Hiver 2022

Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) a réalisé un inventaire aérien de la population d’orignaux de la réserve faunique de Portneuf à l’hiver 2022. Cet inventaire visait à déterminer la densité de la population hivernale, ses principaux paramètres démographiques et le taux d’exploitation par la chasse sportive à l’automne 2021. L’inventaire réalisé entre le 5 et le 9 février 2022 a permis d’estimer la densité de la population à 2,37 ± 0,3 orignaux/10 km2 (± erreur type). Par rapport au dernier inventaire de cette réserve faunique effectué en 2009, cela représente une diminution de la densité de cette population, soit une baisse relative de 66,3 % des effectifs (7,0 ± 0,4 orignaux/10 km2 [± IC 90 %], selon Bastien et Langevin, 2009 [rapport non publié]). Cette diminution est jugée préoccupante.

Vers une standardisation de la mesure de la longueur des poissons au Québec

Il existe de nombreuses méthodes permettant de mesurer la longueur d’un poisson. Bien que certaines se soient imposées au fil du temps, leur appellation et les points de repère anatomiques qui leur sont associés varient parfois entre les équipes de recherche. Cette situation non idéale peut engendrer des biais lors de la prise de mesures, lesquels peuvent avoir une incidence sur l’analyse de données et l’interprétation des résultats qui en découlent. Dans ce contexte, ce document vise d’abord à recenser et décrire les différents types de mesure de la longueur le plus fréquemment utilisés, et ce, en particulier au Québec. Des exemples analytiques illustrant l’impact potentiel d’interchanger différents types de mesure pour l’analyse de certains paramètres liés à longueur des poissons sont ensuite présentés. Cet exercice a permis d’exposer de façon claire la pertinence de chercher à standardiser les types de mesure qui sont utilisés lors d’inventaires ichtyologiques, permettant ainsi de minimiser les biais sur lesquels nous pouvons exercer un contrôle. Compte tenu de ses avantages indéniables, des constats et recommandations sont énoncés à la fin du présent document pour favoriser ce procédé lors de la prise de mesures de la longueur des poissons au Québec.