par Marie-Claude Boileau | 10 juin 2024
Le sol et l’eau sont deux composantes importantes des écosystèmes forestiers. Le sol est le substrat de croissance des peuplements forestiers. Il joue un rôle majeur dans le bon fonctionnement de plusieurs cycles de l’écosystème (eau, carbone, etc.). L’eau est un élément indispensable à toute forme de vie. Elle alimente le milieu aquatique qui abrite de nombreux organismes vivants. La présence d’une eau de qualité, en quantité suffisante, permet d’assurer un approvisionnement aux humains et à la faune et de conserver l’intégrité du milieu aquatique.
La conservation des sols et de l’eau est tributaire des perturbations qui risquent d’affecter les sols et l’eau à la suite des activités forestières.
par Svetlana Savin | 10 juin 2024
La diversité biologique, ou biodiversité désigne l’ensemble des espèces et des écosystèmes d’une région ou d’un milieu naturel donné. Le Québec abrite près de 40 000 espèces de plantes et d’animaux sauvages, dont un grand nombre sont associées aux écosystèmes forestiers.
Pour conserver la diversité biologique, il faut protéger autant la diversité des écosystèmes que la diversité des espèces et leur diversité génétique. La conservation de la diversité biologique implique aussi le maintien des interactions entre les espèces de même qu’entre les espèces et leur milieu.
par Claire Morin | 5 juin 2024
Afin d’évaluer et de suivre l’état de santé des populations d’ombles de fontaine, le ministère de l’Environnement, de la lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) réalise des inventaires normalisés sur différents plans d’eau, dont certains de façon récurrente. C’est dans ce contexte qu’un inventaire a été réalisé au lac La Tuque du 24 au 25 août 2021 par la pose de 12 filets maillants dans l’habitat de l’omble de fontaine. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats de cet inventaire et les tendances qui s’en dégagent.
par Claire Morin | 29 mai 2024
Fiche d’information détaillée sur la tularémie, une maladie qui touche principalement les rongeurs et les lagomorphes au Québec, et qui peut être transmise à l’humain. Dans cette fiche, on décrit les principales espèces susceptibles d’être porteuses de la maladie, la distribution et la fréquence de la maladie, son mode de transmission, les principaux signes cliniques et les conséquences pour la santé des animaux et la santé publique. Les mesures de prévention pour la santé humaine sont également détaillées.
par Marie-Claude Boileau | 28 mai 2024
Avis de recherche forestière no 188
Les effets cumulatifs des dépôts atmosphériques d’azote (N) dans les forêts tempérées du nord-est de l’Amérique du Nord sont préoccupants. L’augmentation des dépôts d’azote peut stimuler la croissance des forêts et la séquestration du carbone. En revanche, cette augmentation peut aussi entraîner une baisse de la fertilité des sols en cations basiques. Du nitrate d’ammonium (NH4+NO3-), a été appliqué pendant 13 ans à des taux de 3 et de 10 fois supérieurs aux dépôts atmosphériques dans une érablière à sucre de la Station forestière de Duchesnay. Notre étude a permis de suivre dans le temps les dynamiques de la chimie du feuillage et du dépérissement des érables. Quels sont les effets à long terme de l’ajout chronique d’azote sur la nutrition et la vigueur de l’érable à sucre?