par Claire Morin | 27 septembre 2023
À l’été 2023 au Québec, des centaines de milliers d’hectares de forêts québécoise ont brulés à la suite de feux de forêts d’une ampleur jamais vue depuis plus de 50 ans.
Bien que les conséquences des feux de forêt sur les écosystèmes forestiers soient évidentes, leurs impacts sur les écosystèmes aquatiques sont difficiles à percevoir, même s’ils peuvent se faire sentir pendant plusieurs années
Une évaluation des répercussions des feux de forêts sur la faune aquatique est essentielle pour gérer adéquatement cette ressource ayant une valeur économique et sociale importante.
Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs se dote aujourd’hui d’un rapport synthèse sur les répercussions des feux de forêts sur la faune aquatique. Dans le but de répondre à cet enjeu, ce document présente une revue de la littérature sur les effets des feux de forêt sur les populations de poissons en cours d’eau et en lacs.
par Audrey Verreault | 25 septembre 2023
Avis de recherche forestière no 180
L’augmentation des émissions de polluants atmosphériques acidifiants au cours du dernier siècle a perturbé le fonctionnement des écosystèmes forestiers. Heureusement, les mesures mises en place dans les années 1990 ont permis de réduire les émissions de ces polluants. Les suivis environnementaux de bassins versants forestiers réalisés par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) démontrent les effets bénéfiques de ces mesures sur la qualité des précipitations et sur la santé des écosystèmes forestiers.
par Audrey Verreault | 25 septembre 2023
Paru dans Progrès forestier Automne 2023: 4-6
L’augmentation des émissions de polluants atmosphériques acidifiants au cours du dernier siècle a perturbé le fonctionnement des écosystèmes forestiers. Heureusement, les mesures mises en place dans les années 1990 ont permis de réduire les émissions de ces polluants. Les suivis environnementaux de bassins versants forestiers réalisés par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) démontrent les effets bénéfiques de ces mesures sur la qualité des précipitations et sur la santé des écosystèmes forestiers.
par Claire Morin | 18 septembre 2023
Un inventaire aérien a été effectué du 8 au 25 février 2022 sur un territoire de 33 203 km² couvrant l’aire de répartition hivernale de la population de caribous forestiers Detour, telle que délimitée par le gouvernement du Québec. Cette population, dont l’aire de répartition chevauche les provinces du Québec et de l’Ontario, a parfois été désignée comme la harde de La Sarre ou harde frontalière lors de travaux antérieurs. Un total de 338 individus ont été dénombrés au cours de l’inventaire, incluant 83 caribous au Québec et 255 en Ontario. La population était composée au moment de l’inventaire d’environ 22,4% de faons, représentant un recrutement de 39,9 faons/100 femelles. Le rapport des sexes dans la population s’établissait à 37,8 mâles/100 femelles. Selon les taux de détection estimés au cours de l’inventaire, l’abondance totale de la population Detour à l’hiver 2022 se situerait entre 446 et 465 individus. Ces travaux représentent la première estimation d’abondance de l’ensemble de la population transfrontalière Detour. La comparaison des présents résultats avec ceux issus de travaux antérieurs est limitée puisque ces derniers ne couvraient que certaines portions de l’aire de répartition de la population. Néanmoins, plusieurs signes semblent indiquer que la population Detour aurait subi une réduction d’abondance depuis les années 1980.
par Claire Morin | 15 septembre 2023
Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) a réalisé un inventaire aérien de la population d’orignaux de la réserve faunique de Portneuf à l’hiver 2022. Cet inventaire visait à déterminer la densité de la population hivernale, ses principaux paramètres démographiques et le taux d’exploitation par la chasse sportive à l’automne 2021. L’inventaire réalisé entre le 5 et le 9 février 2022 a permis d’estimer la densité de la population à 2,37 ± 0,3 orignaux/10 km2 (± erreur type). Par rapport au dernier inventaire de cette réserve faunique effectué en 2009, cela représente une diminution de la densité de cette population, soit une baisse relative de 66,3 % des effectifs (7,0 ± 0,4 orignaux/10 km2 [± IC 90 %], selon Bastien et Langevin, 2009 [rapport non publié]). Cette diminution est jugée préoccupante.