par Claire Morin | 14 février 2023
L’état de population de touladis du lac Gagnon s’est amélioré entre les deux derniers inventaires. Mais elle ne parvient pas à se rétablir malgré diverses mesures réglementaires mises en place depuis 2002. Les touladis sont jeunes et petits. Peu arrivent à dépasser la taille minimale à la récolte de 55 cm. Le recrutement semble très variable d’un inventaire à l’autre et deux espèces compétitrices (doré jaune et achigan à petite bouche) ont été introduites dans le lac. Étant donné l’amélioration de la situation, l’état du lac Gagnon continuera d’être surveillé.
par Claire Morin | 14 février 2023
L’habitat du touladi au lac Chaud est optimal, mais la reproduction naturelle y est déficiente. L’abondance de la population du touladi a augmenté grâce aux ensemencements. La croissance du touladi est exceptionnelle. Elle est attribuée à la présence de l’éperlan arc-en-ciel, la principale proie identifiée dans les estomacs. Plusieurs espèces dans la communauté de poissons, dont l’achigan à petite bouche, pourraient mettre en péril le recrutement naturel du touladi par la prédation et la compétition. La prédation ou la qualité des frayères sont les facteurs à surveiller dans les années à venir pour mieux comprendre les problèmes du recrutement naturel.
par Claire Morin | 7 février 2023
Les contenus stomacaux examinés dans le cadre de ce rapport proviennent des poissons prélevés dans le cadre du Réseau de suivi ichtyologique du fleuve Saint-Laurent (RSI) mené en 2021 dans les secteurs du lac Saint-Pierre et du tronçon de Bécancour-Batiscan. Un total de 629 contenus stomacaux ont été examinés chez neuf espèces de poissons : le grand brochet, le maskinongé, l’achigan à petite bouche, l’achigan à grande bouche, le baret, le bar rayé, la perchaude et les dorés jaune et noir. Une grande diversité de proies ont été répertoriées dans les contenus stomacaux des poissons du RSI avec 40 proies différentes appartenant à une vingtaine d’ordres, dont 14 espèces de poissons. Des analyses classiques comme le calcul de la fréquence d’occurrence des estomacs vides, le nombre moyen de proies ainsi que leur fréquence d’occurrence dans les estomacs examinés sont présentées dans ce rapport.
par Claire Morin | 7 février 2023
Les drones deviennent de plus en plus accessibles et performants. La présente synthèse passe en revue la littérature scientifique récente traitant de l’utilisation des drones pour étudier la faune. Nous avons classé 250 références selon 4 applications : inventaires fauniques, réponse comportementale de la faune face aux drones, éthologie et protection de la faune. Notre revue indique que les drones offrent un fort potentiel pour inventorier la faune, en particulier les oiseaux et les mammifères, et que des développements sont en cours pour la faune aquatique, l’herpétofaune et l’entomofaune. Nous exposons aussi les principaux effets des drones sur la faune et, à la lumière des informations obtenues, nous émettons des recommandations préliminaires pour limiter le dérangement de celle-ci. Les avantages des drones sont multiples, et le développement rapide de la technologie laisse croire que plusieurs limites actuelles seront écartées prochainement. Enfin, nous exposons quelques éléments de la réglementation canadienne sur l’usage des drones. En conclusion, les drones pourraient jouer un rôle prépondérant à moyen terme en conservation de la biodiversité.