par Audrey Verreault | 5 décembre 2022
Ce dépliant présente les zones et les sous-zones de végétation ainsi que les domaines et les sous-domaines bioclimatiques du Québec.
Les zones de végétation sont de vastes étendues à l’échelle continentale ou mondiale, définies par une physionomie (forêt décidue, forêt coniférienne, arbustaie, etc.) et une composition floristique qui témoignent de conditions climatiques relativement homogènes en matière de température et de précipitations. Le Québec comprend trois zones de végétation, elles-mêmes subdivisées en sous-zones.
Les domaines bioclimatiques sont de grands territoires définis d’après la végétation de fin de succession sur les sites mésiques, c’est-à-dire des sites où les conditions de croissance sont moyennes, donc ni trop humides, ni trop sèches. Le Québec compte dix domaines bioclimatiques qui se succèdent du sud au nord. De façon générale, ils se présentent en bandes est-ouest de 100 à 300 km de largeur, illustrant les grands changements de végétation associés au gradient climatique latitudinal, où la température moyenne annuelle s’abaisse de 7 °C à – 9 °C, et les degrés-jours, de 2 400 à 200. La configuration spatiale des domaines bioclimatiques est aussi influencée par l’altitude, la continentalité, la géologie du substrat et la proximité des mers froides nordiques.
par Svetlana Savin | 2 décembre 2022
Bilan des inventaires de 2000 à 2020
Les pêches expérimentales au doré jaune au Grand lac Nominingue ont permis le suivi de la population depuis l’an 2000. Depuis 20 ans, malgré une augmentation des femelles reproductrices, l’abondance des dorés jaunes diminue, surtout des poissons les plus jeunes. Le suivi de la dévalaison des larves de dorés jaunes après l’éclosion est nécessaire. Le doré jaune se nourrit surtout d’éperlan arc-en-ciel malgré l’abondance de la perchaude. Il est suggéré de suivre l’abondance de l’éperlan arc-en-ciel avec des filets à communauté. La capture de perchaudes et d’éperlans arc-en-ciel peu après la période de reproduction du doré jaune serait à vérifier afin d’en analyser les contenus stomacaux. Étant donné la diminution de la classe de taille (37 – 53 cm), l’exploitation des dorés jaunes est à surveiller puisqu’elle a un effet sur la satisfaction des pêcheurs.
par Audrey Verreault | 29 novembre 2022
Paru dans Naturaliste canadien 146(2): 2. https://doi.org/10.7202/1093575ar
Lors du congrès de l’Acfas en mai 2022, Le Naturaliste canadien a participé à une table ronde dans le cadre du colloque « Sciences ouvertes en français et responsabilités publiques : les revues scientifiques, point nodal de la recherche, mais point aveugle du financement ». Dans notre monde dominé par l’anglais, Le Naturaliste canadien continue de publier des articles scientifiques en français afin d’accomplir sa mission. La revue occupe une niche particulière et s’adresse d’abord aux scientifiques, chercheurs, gestionnaires et naturalistes de l’est du Canada qui étudient les écosystèmes nord-américains. En ce sens, elle répond à un besoin essentiel.
par Audrey Verreault | 10 novembre 2022
Avis de recherche forestière no 177
Au Québec, il n’existe pas de cartes des sols pour soutenir la gestion des écosystèmes forestiers. Nous avons donc colligé et homogénéisé des données pédologiques issues de différents inventaires afin de mettre au point un système d’inférence et d’information géographique sur les sols du Québec (SIIGSOL). Ce projet de recherche a pour but d’automatiser la conception de modèles servant à cartographier les propriétés des sols et à estimer l’incertitude associée à ces variables. Ces nouvelles connaissances alimenteront les décideurs et divers intervenants préoccupés par l’intégrité des écosystèmes forestiers, l’exploitation de la biomasse, l’intensification de la production ligneuse et les répercussions des perturbations sur les écosystèmes forestiers.
par Claire Morin | 10 novembre 2022
Cette clé vise à faciliter l’identification des différentes espèces de catostomidés du Québec en illustrant de façon détaillée les différents critères les plus faciles à observer sur le terrain. Les critères présentés dans ce document sont applicables à des spécimens d’une longueur supérieure ou égale à 300 mm, ce qui correspond chez la plupart des catostomidés, à des spécimens adultes ou subadultes. Cette clé d’identification, à la portée de tous, se veut plus conviviale et plus adaptée à la réalité du terrain que celles précédemment publiées, lesquelles sont plus adaptées à un contexte d’identification en laboratoire.