par André Boily | 31 mars 2022
Dans le but d’obtenir un portrait de la population d’ombles de fontaine, une pêche expérimentale normalisée a été réalisée en 2018 au lac Carré dans le parc national des Grands-Jardins. L’habitat est adéquat pour l’omble de fontaine, mais la concentration en oxygène dissous en profondeur est faible. L’abondance de l’omble de fontaine est élevée et dépasse la moyenne des autres plans d’eau en allopatrie de la province. La biomasse est élevée également et se situe au-dessus du seuil de surexploitation. Néanmoins, la population présente plusieurs signes d’une forte exploitation. Elle est composée principalement de jeunes et de petits poissons, les spécimens plus grands et plus vieux étant rares. La mortalité est élevée et se situe au-dessus du point de référence biologique. La biomasse de femelles reproductrices est faible, ce qui peut limiter le renouvellement et le rétablissement de la population. Le succès de pêche est élevé au lac Carré, mais présente une tendance à la baisse. Des modifications des modalités de gestion visant à réduire la récolte par la pêche pourraient contribuer à améliorer l’état de la population.
par Audrey Verreault | 29 mars 2022
Le lac Jean-Péré est situé dans la réserve faunique La Vérendrye. Des pêches expérimentales normalisées ont été effectuées en 2001-2002, en 2008-2009 et en 2017-2018.
L’information récoltée permet l’évaluation de l’état de la population de dorés jaunes. Ce document a pour but de résumer les principales constatations issues des pêches expérimentales et les tendances qui s’en dégagent.
La gamme de longueurs exploitées du plan de gestion semble avoir porté fruit en diminuant la mortalité et en protégeant les grandes femelles reproductrices. La population de dorés jaunes du lac Jean-Péré est en meilleur état depuis l’implantation du plan de gestion, mais elle demeure exploitée à son maximum.
par André Boily | 29 mars 2022
À la suite d’une recommandation émise dans le cadre de l’Atelier sur la biodiversité de 2012, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a entrepris de documenter la présence et de la répartition d’espèces fauniques susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables, dont la couleuvre à collier (Diadophis punctatus) et la couleuvre verte (Opheodrys vernalis). Entre 2013 et 2018, des inventaires visant ces deux espèces ont été entrepris dans 10 régions administratives du Québec. Le présent rapport fait état des inventaires effectués durant cette période.
Des habitats potentiels ont été identifiés à l’aide d’outils géomatiques et 42 jours d’inventaires ont été investis au cours desquels 105 sites ont été inventoriés par recherche active. Parmi ceux-ci, la présence de la couleuvre à collier a été confirmée dans 34 sites (32,4 %) alors que la présence de la couleuvre verte a été confirmée dans 12 sites (11,4 %). Au total, 165 individus des espèces ciblées ont été observés, menant à la création de 42 nouvelles occurrences au Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ).
par Audrey Verreault | 28 mars 2022
Mémoire de recherche forestière n° 188
Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a comme mandat, entre autres, d’assurer la gestion durable des forêts publiques québécoises. À cette fin, il conçoit et expérimente des traitements sylvicoles qui s’appuient sur l’autécologie des espèces et qui s’inspirent de la dynamique naturelle des forêts. Ces travaux servent notamment à définir les rendements ainsi que les modalités d’application des traitements sylvicoles. Dans ce contexte, la Direction de la recherche forestière poursuit des travaux de recherche sur l’accroissement des forêts de pins après des coupes partielles dans l’ouest du Québec méridional.
Ce mémoire de recherche forestière présente les résultats de croissance et de rendement 25 ans après des éclaircies commerciales pratiquées dans des peuplements de pins blancs âgés de plus de 100 ans situés au nord-ouest de Fort-Coulonge, dans la région de l’Outaouais.
par Marie-Claude Boileau | 25 mars 2022
Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de touladis du lac Memphrémagog, des inventaires sont effectués périodiquement dont le plus récent remonte à l’été 2020.
Les travaux révèlent que l’habitat estival du touladi est optimal dans la fosse centre et sous optimal dans la fosse nord. Les touladis ensemencés composent l’essentiel de la population qui est complètement dépendante des ensemencements de mise en valeur pour se maintenir.
L’abondance et la biomasse sont plutôt stables entre les inventaires et sont toujours au-dessus du seuil visé pour une population à l’équilibre. Les touladis entre 30 cm et 55 cm sont faiblement représentés dans les captures, ce qui laisse entrevoir une baisse de la qualité de la pêche à court terme. La rareté de grands touladis observée est typique d’une population fortement exploitée par la pêche.
Malgré la présence de plusieurs espèces compétitrices au touladi dans le plan d’eau, peu d’entre elles fréquentent le même habitat durant l’été. Les ressources alimentaires semblent abondantes étant donné que la croissance des touladis y est très rapide. L’éperlan arc-en-ciel est la proie de prédilection du touladi durant l’été.