par André Boily | 29 mars 2022
À la suite d’une recommandation émise dans le cadre de l’Atelier sur la biodiversité de 2012, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a entrepris de documenter la présence et de la répartition d’espèces fauniques susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables, dont la couleuvre à collier (Diadophis punctatus) et la couleuvre verte (Opheodrys vernalis). Entre 2013 et 2018, des inventaires visant ces deux espèces ont été entrepris dans 10 régions administratives du Québec. Le présent rapport fait état des inventaires effectués durant cette période.
Des habitats potentiels ont été identifiés à l’aide d’outils géomatiques et 42 jours d’inventaires ont été investis au cours desquels 105 sites ont été inventoriés par recherche active. Parmi ceux-ci, la présence de la couleuvre à collier a été confirmée dans 34 sites (32,4 %) alors que la présence de la couleuvre verte a été confirmée dans 12 sites (11,4 %). Au total, 165 individus des espèces ciblées ont été observés, menant à la création de 42 nouvelles occurrences au Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ).
par Audrey Verreault | 28 mars 2022
Mémoire de recherche forestière n° 188
Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a comme mandat, entre autres, d’assurer la gestion durable des forêts publiques québécoises. À cette fin, il conçoit et expérimente des traitements sylvicoles qui s’appuient sur l’autécologie des espèces et qui s’inspirent de la dynamique naturelle des forêts. Ces travaux servent notamment à définir les rendements ainsi que les modalités d’application des traitements sylvicoles. Dans ce contexte, la Direction de la recherche forestière poursuit des travaux de recherche sur l’accroissement des forêts de pins après des coupes partielles dans l’ouest du Québec méridional.
Ce mémoire de recherche forestière présente les résultats de croissance et de rendement 25 ans après des éclaircies commerciales pratiquées dans des peuplements de pins blancs âgés de plus de 100 ans situés au nord-ouest de Fort-Coulonge, dans la région de l’Outaouais.
par Marie-Claude Boileau | 25 mars 2022
Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de touladis du lac Memphrémagog, des inventaires sont effectués périodiquement dont le plus récent remonte à l’été 2020.
Les travaux révèlent que l’habitat estival du touladi est optimal dans la fosse centre et sous optimal dans la fosse nord. Les touladis ensemencés composent l’essentiel de la population qui est complètement dépendante des ensemencements de mise en valeur pour se maintenir.
L’abondance et la biomasse sont plutôt stables entre les inventaires et sont toujours au-dessus du seuil visé pour une population à l’équilibre. Les touladis entre 30 cm et 55 cm sont faiblement représentés dans les captures, ce qui laisse entrevoir une baisse de la qualité de la pêche à court terme. La rareté de grands touladis observée est typique d’une population fortement exploitée par la pêche.
Malgré la présence de plusieurs espèces compétitrices au touladi dans le plan d’eau, peu d’entre elles fréquentent le même habitat durant l’été. Les ressources alimentaires semblent abondantes étant donné que la croissance des touladis y est très rapide. L’éperlan arc-en-ciel est la proie de prédilection du touladi durant l’été.
par Marie-Claude Boileau | 25 mars 2022
Ordonnance prise en vertu du Règlement de pêche du Québec (1990) qui modifie le contenu de ce Règlement en ce qui concerne les périodes, les contingents, les engins et méthodes de pêche et les limites de longueur ou de poids pour les poissons applicables à la pêche sportive pour une zone ou à une partie de celle-ci.
par Audrey Verreault | 24 mars 2022
Un inventaire dans le lac du Missionnaire (secteur sud) a été réalisé les 9 et 10 septembre 2019 à l’aide de filets maillants pour suivre l’état de santé des touladis. L’abondance de touladis est de 2,7 touladis/filet, ce qui représente une biomasse de 7,4 kg/filet. Les captures issues des ensemencements sont estimées à 26 %. La population se compose principalement de spécimens dont la taille est supérieure à 55 cm et qui sont âgés de 10 à 20 ans. Les jeunes touladis sont très rares : aucun spécimen inférieur à 36 cm n’a été capturé. Tous les spécimens de plus de 10 ans étaient sexuellement matures. Enfin, les contenus stomacaux se composent à 80 % de poissons, confirmant la présence d’une population ichtyophage. L’habitat de vie est optimal avec une OHME à 8,7 mg/L. La communauté ichtyologique se compose de poissons proies comme le cisco de lac et le grand corégone. L’introduction de l’achigan à petite bouche, un compétiteur pour le touladi, est préoccupante. Selon les indicateurs évalués, la composante de la population à surveiller est le recrutement, soit l’abondance de jeunes touladis. Les ensemencements augmentent l’abondance de touladis disponibles pour la pêche sportive mais ne semblent pas améliorer le recrutement.