par Svetlana Savin | 27 janvier 2022
L’approche intégrée de rétablissement (AIR) cible les priorités et accroît les retombées des actions de conservation visant les espèces menacées ou vulnérables du Québec. Cette approche multiespèce est orientée vers la détermination des menaces ayant le plus d’impact sur les espèces et leurs habitats ainsi que des secteurs géographiques les plus à risque. Elle vise la mise en œuvre des actions de conservation prioritaires qui répondent aux enjeux communs de plusieurs espèces, le tout avec la participation des acteurs clés.
L’AIR se base sur l’état des populations d’espèces suivies au Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec. Ces données sont utilisées pour analyser les menaces et les actions de conservation les concernant ainsi que pour évaluer leur viabilité et leur vulnérabilité. Les résultats des analyses permettent de cibler les besoins de restauration ou de protection des habitats et ainsi d’optimiser les ressources pour la conservation des espèces.
Ce document a pour but d’informer les partenaires gouvernementaux, les organismes et les acteurs clés de la conservation au sujet de l’AIR. On y traite des objectifs, de la méthodologie et des outils développés en lien avec cette approche, des premiers résultats obtenus ainsi que des retombées à court et à long terme.
par Audrey Verreault | 26 janvier 2022
L’équipe de la Direction de la gestion de la faune de Lanaudière et des Laurentides du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) a réalisé une première étude sur la population d’ombles de fontaine du lac Down en 2018. Les objectifs étaient de confirmer si cette population était allopatrique, de vérifier son état de santé et de convenir des modalités de pêche à privilégier pour conserver cette population.
Les travaux réalisés ont confirmé que l’omble de fontaine vit en allopatrie. L’abondance de l’omble de fontaine est moyennement élevée. Le lac Down présente des limitations dans la température de l’eau et l’acidité est particulièrement élevée. La structure d’âge présente quelques jeunes individus et des plus vieux. Néanmoins, le nombre de géniteurs aptes à se reproduire est faible. Le nombre de femelles matures est considéré problématique pour le renouvellement de la population. Beaucoup d’indicateurs montrent des signes d’une population qui est à surveiller.
Dans le contexte où il est nécessaire de maintenir la situation de l’omble de fontaine du lac Down, le MFFP devra diminuer le contingent de pêche. Il recommande de maintenir l’accessibilité aux cours d’eau et la qualité des frayères.
par Claire Morin | 25 janvier 2022
Des inventaires aériens du troupeau de la rivière George (TRG) sont réalisés à intervalle de deux ans depuis 2010. En 2018, le TRG atteignait son plus faible effectif répertorié, soit 5 500 caribous, un déclin de plus de 99 % depuis 1993.
Un inventaire post-mise bas a été effectué en juillet 2020, dans la continuité du partenariat entre les gouvernements de Terre-Neuve-et-Labrador et du Québec. L’effectif du TRG a été estimé à 8 100 individus (+/- 6 %; α = 0,10) en 2020, indiquant une augmentation de 47 % depuis 2018. Cette croissance de la population est principalement attribuable à une très forte proportion de faons (35 %). Le taux de survie de cette cohorte jusqu’à l’âge adulte demeure toutefois potentiellement faible.
L’amélioration de la survie des adultes se traduit par une augmentation d’environ 24 % du nombre d’adultes dans la population depuis 2018. Bien que cette mise à jour démographique soit encourageante, le statut du TRG demeure précaire en raison de sa faible abondance persistante et de la variabilité de la survie des adultes et des faons.
Une séquence de résultats d’inventaires démontrant une croissance soutenue sera donc nécessaire pour confirmer si le troupeau est en voie de rétablissement.
par Audrey Verreault | 20 janvier 2022
Cette fiche synthèse présente les principaux résultats du suivi des communautés de poissons d’eau douce pour le secteur du lac Saint-François échantillonné en 1996, en 2004, en 2009 et en 2014.
par Audrey Verreault | 20 janvier 2022
Ce rapport présente les principaux résultats des campagnes d’échantillonnage pour le secteur du lac Saint-François. Ainsi, entre 1996 et 2014, les observations montrent une hausse de l’abondance de la perchaude et de l’achigan à petite bouche ainsi qu’une abondance stable pour le doré jaune et l’achigan à grande bouche. La baisse marquée de l’abondance du grand brochet et la situation préoccupante de l’esturgeon jaune sont à surveiller. Les prochaines campagnes d’échantillonnage permettront de clarifier ces tendances.
Mis en place en 1995 par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, le Réseau de suivi ichtyologique (RSI) est un programme de suivi des communautés de poissons d’eau douce des principaux secteurs du fleuve Saint-Laurent et de ses lacs fluviaux. Il a pour but d’évaluer l’état des stocks de poissons exploités à la pêche récréative et commerciale dans une perspective de gestion, de suivre la biodiversité des poissons du fleuve Saint-Laurent, y compris les espèces exotiques et envahissantes, et d’évaluer l’état de santé des poissons.