À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

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Résumé

Mémoire de recherche forestière n° 51

Au Québec, le noyer noir (Juglans nigra L.) est une essence exotique. Il fut planté dans le comté de Lotbinière en 1882 et on le retrouve par individus isolés ailleurs dans le sud du Québec méridional, toujours planté. L'implantation de cette essence étant possible et les perspectives de marché nombreuses, il a été décidé d'étudier la rentabilité des plantations de cette espèce ligneuse. La revue de littérature sur les études américaines et canadiennes démontre qu'il est possible d'implanter du noyer noir au Québec, mais spécifie certaines recommandations sur l'établissement d'une telle plantation. De plus, elle démontre que les possibilités de marché sont excellentes puisqu'on importe la grande majorité du noyer noir servant au sciage et au déroulage et qu'il peut y avoir un marché pour les résidus et pour la noix. Le rendement physique est établi à partir des résultats obtenus à la Pointe au Platon, dans le comté de Lotbinière, et de tables provenant des États-Unis sur la hauteur et le diamètre moyen de différentes classes de fertilité. Des classes de fertilité retenues, les classes II, III et IV correspondent aux différents sites rencontrés à la Pointe au Platon. Comme le noyer noir est un bois précieux et destiné uniquement au sciage et au déroulage, l'éclaircie est d'appoint pour améliorer le peuplement et elle repose sur le principe de la surface de la couronne. Ainsi, lorsque les couronnes arrivent en compétition, on fait une éclaircie aussi souvent que le nombre de tiges n'ait atteint un minimum de 101 par hectare. En plus du rendement physique, on a estimé le rendement des tiges pour la noix.

Les coûts présentés dans cette étude sont calculés pour deux modèles d'aménagement différents. Ils comprennent la préparation du terrain, la plantation et différents travaux sylvicoles tels que l'élagage, la fertilisation et la taille. Les revenus se présentent sous quatre formes : les revenus directs, les revenus directs et indirects, les revenus directs plus la valeur de la noix et les revenus directs et indirects plus la valeur de la noix. La détermination des revenus directs découle du produit du volume marchand par la valeur du bois sur pied. Cette valeur de bois sur pied est surtout fonction des différents niveaux de qualité du bois. Les revenus indirects sont des revenus que le gouvernement retire sous forme de fiscalité et de parafiscalité. Les revenus de la noix représentent les revenus supplémentaires que le producteur peut retirer s'il récolte la noix à des fins commerciales. Ainsi, pour la classe de fertilité l et les revenus directs, le taux de rendement est de 6 p. 100 tandis que pour la classe de fertilité IV, il est de 2 p. 100. Si l'on fait intervenir la valeur de la noix, le taux de rendement reste le même pour la classe de fertilité l mais la valeur de Se croît considérablement. Pour la classe de fertilité IV, le taux de rendement avec la noix atteint 8 p. 100.

Secteur(s): 

Forêts

Catégorie(s): 

Mémoire de recherche forestière

Thème(s): 

Forêts, Recherche forestière

Auteurs:

CASTONGUAY, André et Alain MUSNIER

Année de publication:

1979

Format:

PDF

ISBN

2-550-00155-9

Mot(s) clé(s):

rentabilité, analyse économique, reboisement, feuillu, Juglans nigra, noyer noir, plantation, classe de fertilité, aménagement forestier, table de rendement, mémoire de recherche forestière

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