À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

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Résumé

Mémoire de recherche forestière n° 59

Le mélèze laricin et le pin blanc étant reconnus comme des essences à rendement élevé, ils ont retenus l'attention pour l'étude de rentabilité des reboisements au Québec. Une description des lieux d'origine démontre que le mélèze laricin peut s'acclimater à différents sites tandis que le pin blanc demande certaines caractéristiques que l'on retrouve surtout dans le sud du Québec et dans la vallée du Saint-Laurent. À partir de relevés de plantations déjà existants, des tables de rendement ont été construites pour des espacements variant de 1,5 x 1,5 à 3,5 x 3,5 mètres et selon divers régimes d'éclaircie. Au niveau de l'analyse économique, le modèle de Faustmann sert, comme dans les études précédentes, à déterminer la rentabilité des essences en tenant compte des variables suivantes : le rendement physique, les régimes d'éclaircies, les coûts d'établissement, la valeur du bois sur pied et l'âge du peuplement.

Les coûts d'établissement regroupent les différents coûts qu'occasionnent la cueillette des cônes, la production des semis, la préparation du terrain et la plantation calculée selon diverses méthodes (manuelle et mécaniques). La valeur du bois sur pied, qui est établie en fonction de l'âge du peuplement, est appliquée au volume de bois récolté au moment de la coupe finale et lors des coupes d'éclaircie, pour déterminer les revenus directs. Le revenu indirect est calculé pour déterminer l'impact des recettes fiscales que de tels travaux peuvent rapporter aux gouvernements fédéral et québécois. Étant donné que pour de tels projets, l'inflation affecte autant les revenus que les dépenses, l'étude est faite à prix constants. Le pin blanc s'avère l'essence la plus profitable, au point de vue économique, avec une valeur d'attente du fond de terrain de $687/ha pour une plantation manuelle, dans les conditions idéales : site de première qualité (11 mètres à l'âge de 25 ans), espacement de 2,5 x 2,5 mètres et taux d'intérêt de 3%. Le mélèze laricin, dans les mêmes conditions, atteint $474/ha. Si l'on fait intervenir le rôle de la fiscalité (revenus indirects), cette valeur peut atteindre $903/ha dans le cas du pin blanc et $647/ha dans le cas du mélèze laricin. Le rendement maximum, toujours dans les mêmes conditions, atteint 5,7% pour le pin blanc et 5,2% pour le mélèze laricin.

Le comportement des essences démontre que l'âge optimal de révolution varie, selon la qualité du site, de 55 à 58 ans pour le pin blanc et de 51 à 55 ans pour le mélèze laricin. Pour les deux essences, l'espacement idéal varie entre 2 x 2 et 3 x 3 mètres selon la qualité du site et selon le régime d'éclaircie. L'influence de l'éclaircie sur le rendement économique est très faible, même si elle peut accroître de façon appréciable le volume marchand récolté durant une révolution. La dernière partie de l'étude fait un rapprochement entre les différentes essences étudiées à ce jour. D'un point de vue strictement économique, l'ordre de préférence des essences à planter semble être le suivant : pin rouge, pin blanc, épinette de Norvège, pin gris, mélèze laricin et épinette blanche.

Secteur(s): 

Forêts

Catégorie(s): 

Mémoire de recherche forestière

Thème(s): 

Forêts, Recherche forestière

Auteurs:

CASTONGUAY, André

Année de publication:

1979

Format:

PDF

ISBN

2-550-00550-3

Mot(s) clé(s):

reboisement, rentabilité, analyse économique, conifère, Larix laricina, Pinus strobus, mélèze laricin, pin blanc, éclaircie, indice de fertilité, espacement, modèle de Faustmann, cône, semis, préparation de terrain, plantation, mémoire de recherche forestière

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