par Marie-Claude Boileau | 30 novembre 2020
Le mandat d’élaborer le portrait climatique régional du Nunavik portait sur l’évaluation des différentes sources de données « alternatives » afin de mieux caractériser le climat récent (1981-2010) sur le territoire au nord du 55e parallèle. Un second objectif était d’évaluer le potentiel des réanalyses pour l’estimation des quantiles de pluies extrêmes.
Plus d’une centaine de cartes d’indicateurs clés ont été produites et le calcul de l’évolution des indicateurs sur une période de référence de 1981 à 2010 a été fait. En résumé :
- les températures moyennes annuelles augmentent;
- la durée de la saison sans gel s’allonge;
- la saison de croissance s’allonge;
- la moyenne annuelle des degrés-jours de croissance augmente;
- les précipitations totales annuelles sont à la hausse;
- les précipitations liquides annuelles sont généralement à la hausse, avec une augmentation plus marquée à l’automne;
- la fraction de neige diminue annuellement;
- la durée du couvert nival diminue.
Une mise à jour de la cartographie des bioclimats du Nunavik a aussi été effectuée avec des données de 1981 à 2010 :
- la zone subpolaire a pris de l’expansion au nord tandis que la zone polaire est moins étendue;
- les précipitations sont plus importantes sur tout le territoire comparativement à la carte d’origine.
par Marie-Claude Boileau | 30 novembre 2020
Ce rapport fournit une mise à jour du portrait de la distribution du pergélisol, mais apporte aussi de nouvelles informations sur ses caractéristiques thermiques (températures et épaisseur) et géocryologiques (type de glace dans le sol et teneur en glace). Une cartographie des conditions de pergélisol au Nunavik a été entreprise suivant une approche multifactorielle. Cette cartographie a été faite par l’application du modèle TTOP (Temperature at the Top Of Permafrost).
Selon les résultats obtenus du modèle, le patron général des températures au sommet du pergélisol respecte le gradient latitudinal et altitudinal régional des températures moyennes annuelles de l’air observé au Nunavik. Le pergélisol le plus froid se concentre au centre-nord du Québec et dans la section est de la pénéplaine qui longe les monts Torngat. La susceptibilité du territoire aux affaissements thermokarstiques a été évaluée en tenant compte de deux paramètres, soit le contenu en glace et la température au sommet du pergélisol. Quatorze cartes thématiques ont été produites à une échelle suffisamment fine pour appuyer les professionnels travaillant dans l’aménagement durable du territoire.
par Marie-Claude Boileau | 30 novembre 2020
Ce rapport fournit des connaissances essentielles sur la nature du terrain, les aléas naturels et les vulnérabilités des milieux naturels pour orienter la gestion du territoire du Nunavik. Quatre axes sont retenus : 1) recenser les aléas naturels au Nunavik; 2) cartographier les conditions de pergélisol; 3) effectuer une classification géomorphologique des côtes; et 4) renforcer le réseau de suivi climatique. Les composantes environnementales et les processus de terrain en milieu arctique répondent directement aux conditions du climat. Il est ici question du pergélisol, de l’érosion des sols, de la sédimentation sur les versants et les cours d’eau, de la glace saisonnière, de l’enneigement, des vents violents ou des blizzards, des éboulements et des crues fluviales. Un total de 2647 aléas ont été reconnus (axe 1). La cartographie des conditions de pergélisol pour le Nunavik a été faite par l’application du modèle TTOP (Temperature at the Top Of Permafrost) (axe 2). Une classification géomorphologique des côtes du Nunavik a été réalisée par segments, à partir de photographies aériennes obliques et planimétriques (axe 3). Enfin, deux nouvelles stations météorologiques autonomes ont été mises en place en août 2015 dans les sites du lac Payne et des monts de Puvirnituq (axe 4).
par Claire Morin | 26 novembre 2020
Le protocole standardisé du Réseau québécois d’inventaires acoustiques de chauves-souris a pour but d’accompagner les bénévoles, les techniciennes et les techniciens de la faune et les biologistes du Ministère dans la réalisation d’inventaires acoustiques de chauves-souris.
Le Réseau a pour but d’augmenter nos connaissances sur les chauves-souris de la province en étudiant leur répartition sur l’ensemble du territoire québécois, grâce à des routes d’inventaires acoustiques choisies dans 15 des 17 régions administratives du Québec. En effectuant des inventaires de chauves-souris annuellement, il assure un suivi à long terme des populations. L’analyse des données permet de formuler des recommandations pour la protection des espèces et de leurs habitats.
Les objectifs du protocole standardisé sont de déterminer la répartition spatiale des chauves-souris, de connaître et suivre les tendances des populations, de localiser les habitats que fréquentent les chauves-souris et de repérer les secteurs de forte densité pour chacune des espèces de chauves-souris. Il permet d’outiller les personnes en charge des inventaires pour qu’elles puissent prendre les données sur le terrain et les télécharger.
par Marie-Claude Boileau | 24 novembre 2020
Ce document donne un portrait général des connaissances sur la biologie, la dynamique de population et des impacts du piégeage sur le lynx du Canada. Il présente également la stratégie d’exploitation proposées en 1995.