Programme de protection contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette pour la petite forêt privée

L’épidémie de la TBE qui sévit dans plusieurs régions du Québec met en péril de nombreuses plantations ou autres peuplements ayant bénéficié de travaux sylvicoles par le passé. Afin d’accroître la protection des investissements qui ont été consentis depuis près de 30 ans, le gouvernement du Québec a investi 20 M$ dans un programme de pulvérisations aériennes d’insecticide biologique contre la TBE dans les petites forêts privées (regroupement de superficies donnant quatre hectares et plus).

Le Ministère a mandaté la Société de protection des forêts contre les insectes et maladies (SOPFIM) pour la mise en place de ce programme.

Critères du programme

Seuls les propriétaires reconnus comme producteurs forestiers ayant des peuplements répondant aux critères suivants sont admissibles au programme de protection :

  • Être composés principalement de sapin baumier, d’épinette blanche et d’épinette de Norvège;
  • Être âgés de 21 à 60 ans (classes d’âge 30 et 50);
  • Être sous aménagement (plantations, éclaircies précommerciales ou commerciales).

Les régions visées par ce programme sont le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, le Saguenay–Lac-Saint-Jean, la Côte-Nord, la Capitale-Nationale, la Chaudière-Appalaches et l’Abitibi-Témiscamingue. En fonction de l’évolution de cette épidémie dans les prochaines années, d’autres régions pourraient participer à ce programme.

D’autres interventions pour lutter contre la TBE

Le Ministère détient l’expertise pour suivre l’évolution de l’épidémie de TBE et intervient pour en limiter les pertes économiques. Outre les investissements réalisés dans des programmes de pulvérisations aériennes, le Ministère priorise la récolte des peuplements les plus vulnérables et recommande de moduler les travaux sylvicoles dans les peuplements à risque. À cette fin, plusieurs mesures ont été mises en œuvre jusqu’à maintenant, notamment :

  • la réalisation de guides de modulation des travaux d’aménagement et la formation d’aménagistes;
  • la mise en œuvre de stratégies régionales où sévit l’épidémie de la TBE;
  • l’élaboration d’un plan de communication afin de favoriser le transfert d’information auprès des partenaires;
  • le déploiement d’un outil d’estimation de la vulnérabilité des peuplements à la TBE afin d’orienter la récolte préventive dans les peuplements vulnérables.

Voir également :