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Aménagement et changements climatiques
Biodiversité

Un cerf dans ma forêt : concevoir un outil collaboratif pour reconnaître et documenter le broutement excessif

Jeudi 27 avril 2023 — 8 h 30 à 12 h

Salle 309A

Formateur(s)

Cet atelier a pour but de consulter des utilisateurs et utilisatrices de la forêt aux profils variés (p. ex. propriétaires de forêts privées, agences de mise en valeur, villégiateurs et villégiatrices, adeptes de la chasse) afin de leur présenter un projet de science collaborative visant à concevoir une application permettant de reconnaître et d’évaluer les impacts des cervidés sur la forêt. Des discussions dirigées entre les personnes participantes orienteront la suite du projet, notamment en aidant à déterminer les besoins des utilisatrices et utilisateurs potentiels ainsi que les caractéristiques qui pourraient favoriser son adoption. Les participants et participantes recevront un document de préparation à l’atelier dans les semaines précédant le Carrefour Forêts 2023.

 

8 h 30 – Mot de bienvenue, présentation du fonctionnement et objectifs de l’atelier

8 h 35 – Présentation 1 – Que fait donc ce cerf dans ma forêt : un aperçu des interactions cerf-forêt – Jean-Pierre Tremblay – Université Laval

Résumé : De nombreuses régions font état d’enjeux liés aux conséquences de l’abondance des cervidés sur les forêts. La consommation sélective des ressources par les cerfs peut être considérée comme une perturbation biotique qui dynamise les forêts ou en altère l’intégrité écologique. En ouverture de l’atelier, nous analyserons les principaux impacts directs des cervidés sur la croissance et la survie des arbres, leurs impacts indirects sur la composition et la structure des forêts ainsi que sur leurs fonctions, mais aussi les services écologiques qu’ils nous fournissent. Enfin, nous explorerons le rôle interactif du climat sur les réponses des forêts aux perturbations induites par les cervidés.

Coauteurs et coautrices : Emilie Champagne (MRNF), Robin Gill (Centre for Forest Protection, Forest Research, Royaume-Uni), Hayato Iijima (Department of Wildlife Biology, Department of Forest Science, Forestry and Forest Products Research Institute (FFPRI), Japon) et Alejandro A. Royo (USDA – Forest Service, Northern Research Station Irvine, Pennsylvanie, États-Unis – USDA-FS)

8 h 50 – Présentation du projet d’outil collaboratif

9 h – Première période de discussions dirigées

9 h 40 – Première période de mise en commun

10 h – Pause

10 h 20 – Présentation 2 – Les sciences participatives pour soutenir la conservation des espèces en situation précaire : l’exemple de Chauves-souris aux abris – Anouk Simard – MELCCFP

Résumé : Un engouement marqué pour les sciences participatives a multiplié les initiatives ces dernières années, ce qui a permis de combler des lacunes dans les données relatives à la gestion et à la conservation de la faune. Plus récemment, des projets concernant les espèces menacées ou vulnérables ont vu le jour, notamment celui de Chauves-souris aux abris (chauves-souris.ca) et de Carapace (carapace.ca). Le succès de ces plateformes auprès du public a permis de récolter des observations d’espèces en danger, d’améliorer le suivi des populations et de renforcer les pratiques de conservation. L’utilisation des sciences participatives peut grandement contribuer à l’élaboration des actions de rétablissement des espèces en danger. Enfin, un rôle clé de ces initiatives est de faire connaître ces espèces à la population et lui permettre de participer à leur rétablissement en sachant que le signalement de ces observations constitue un des premiers gestes que peut poser le public.

Coautrices : Amélie Fontaine (MELCCFP) et Anne-Marie Béland (MELCCFP)

10 h 35 – Seconde période de discussions dirigées

11 h 05 – Mise en commun

11 h 50 – Mot de conclusion

 

Organisatrice de l’atelier : Emilie Champagne — Ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF)
Collaborateurs et collaboratrices : Steve Bédard (MRNF), Patricia Raymond (MRNF), Marianne Cheveau (MELCCFP), Pierre-Luc Couillard (MRNF), Anaïs Gasse (MELCCFP) et Jean-Pierre Tremblay (Université Laval – UL)